VAUDELNAY
Voeux de la municipalité
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de gauche à droite :
Mr le Maire de Brossay, Cizay la Madeleine, Le Puy Notre Dame, St Just sur Dive, Montreuil Bellay, Jocelyne Martin et Bruno Cheptou, Longué et St Macaire du Bois
Au deuxième rang derrière avec des lunettes le maire d'Antoigné et Jean Marcel Supiot, l'ancien maire du Vaudelnay
Jeudi soir Fabrice Bardy, maire du Vaudelnay, présentait ses voeux à la population
La salle comme chaque année était comble
Il est intervenu devant un parterre impressionnant de personnalités
Il faut dire que la date était propice car le jeudi les voeux des maires sont plutôt rares
Jugez vous même:
Etaient présents : Le conseiller régional, maire de Distré, Eric Touron, les deux conseillers départementaux, Jocelyne Martin et Bruno Cheptou
Eric Mousserion, vice président de l'Agglomération et maire d'Antoigné
De nombreux maires, du Puy Notre Dame, St Macaire du Bois, Doué la Fontaine, Montreuil Bellay, St Just sur Dive, Cizay la Madeleine, Longué, Brossay ainsi que nombreux adjoints de communes
Si la politique nationale est bien morose, la soirée fut tout au contraire agréable et décontractée.
On sait bien qu'il ne faut pas se prendre au sérieux mais faire son travail sérieusement
La soirée a commencé par une présentation parfaite de la première adjointe, Marie Odile Lemercier, des réalisations 2024
Un diaporama passait et animait son intervention
Les actions de rénovation de centre bourg constituaient les principaux éléments mais ils seront également continués en 2025.
Le bourg du Vaudelnay est tellement long qu'il était plus sage d'étaler les travaux sur plusieurs années
Il faut admettre que le précédent mandat animé par Jean Marcel Supiot (pour l'eau et l'assainissement) et celui d'aujourd'hui avec Fabrice Bardy ont permis une transformation totale du centre bourg et une très belle mise en valeur du village
Monsieur le Maire dans ses voeux a parfaitement su mettre en valeur la qualité de l'architecture du bourg central et cela a été relevé par nombres d'intervenants
Les toiles d'araignée électriques disparues, la pose de petit pavé et le fleurissement ont complètement transformé la rue Benjamin Guittoneau
Le maire ensuite a donné des nouvelles du projet de champ photovoltaïque et indiqué que le permis de construire était déposé
C'est vraiment une très belle opération mais on souffre comme toujours en France de la longueur et des tracas administratifs
Et pourtant avec la transition écologique ce genre de dossier devait être accéléré
Une fois de plus cela traine et tous les maires présents soutenaient Fabrice Bardy dans sa démarche d'accélération
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Le conseil municipal était présenté sur scène en photo
Néanmoins lorsque ce projet sera réalisé, il pourra alimenter en électricité 17000 personnes
Voilà une belle opération et bravo aux initiateurs de cette aventure
Monsieur le Maire a fait part ensuite de son inquiétude sur la baisse de la natalité avec une pointe d'humour qui a décontracté la salle
Il a remercié les associations, les pompiers, la gendarmerie et toutes les personnalités présentes sans oublier Jean Marcel Supiot, son prédécesseur présent et votre serviteur, ancien conseiller général qu'il m'a qualifié avec justesse de grand ami du Vaudelnay ce que je ne renie pas
Ensuite nous avons bénéficié d'un concert de cor de chasse de la musique de Saint Paul du Bois qui assiste la commune dans les manifestations de l'année
Au début de la cérémonie les élèves de CM2 de l'école des Arcades ont reçu un permis d'internet à la suite d'un stage effectué avec la gendarmerie dont le but était d'initier les enfants et de les avertir des dangers des réseaux sociaux
Avant le vin d'honneur et en fin de réunion, Fabrice Bardy a demandé à Jean Marcel Supiot de le rejoindre pour diriger une minute d'applaudissements en mémoire de Claude Beaumont, ancien maire décédé récemment
En conclusion des très bons voeux d'une commune dynamique qui fait honneur au Saumurois
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Marie Odile Lemercier, 1ère adjointe
JEUDI 16 JANVIER 2025
DECES
Montreuil Bellay
Mr Hubert Gaignard née Marquet, 91 ans
Sépulture à l"église de Montreuil Bellay
Samedi 18 janvier à 10 heures.
LE PUY NOTRE DAME
Un épisode méconnu de l'histoire du village
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La Collégiale du Puy Notre Dame
La renommée de la collégiale du Puy Notre Dame, dotée d'un chapitre c'est à dire d'un collège de moines, nommé par le roi Louis XI, n'est plus à faire.
Vous connaissez moins la magnifique chapelle Saint Sauveur, située vers le fonds du cimetière et jouxtant le bois du stade.
Les deux édifices sont dotés d'une histoire commune depuis une réunion du Conseil Municipal de la cité du 28 février 1853.
En effet l'église, à un moment de la révolution en 1793, a été mise aux enchères et acquise par un ancien moine du chapitre et ancien curé de la paroisse, l'abbé Gallais.
Dans l'histoire du village écrite par Madame Métais, on relève qu'un autre auteur, l'abbé Houdebine, reste circonspect sur cette vente.
J'ai eu la chance de retrouver une ancienne note de notre ancien maire Pierre Guyard citant cette délibération.
Je me suis empressé de la consulter en mairie et elle confirme cette cession
En effet entre une vente de 1793 et une délibération de 1853, seulement 60 ans se sont écoulés et il me paraît inimaginable que des élus puissent prendre une délibération sans avoir la preuve et le souvenir de cette opération
Pour une meilleure compréhension de l'intervention de la commune, il faut préciser que la chapelle et l'église de lui appartenait pas puisque la loi Combes de séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est intervenue qu'en 1905.
La chapelle du cimetière, grâce aux concours de généreux donateurs venait d'avoir sa toiture entièrement rénovée, la commune ayant participé pour environ la moitié à cette restauration.
Le cimetière actuel existait en 1154 et se trouvait certainement ainsi que certains auteurs le prétendent, près de l'ancienne église paroissiale, sur l'emplacement de laquelle a été construite vers 1450 la chapelle Saint Sauveur.
En 1569 les protestants brulèrent cette chapelle.
Les inhumations faites depuis la révolution dans la chapelle Saint Sauveur:
-Mr Nicolas Guéniveau de la Raye, ancien maire du Puy Notre Dame en 1834, Mad Guéniveau, épouse du précédent en 1830, Mr Guéniveau, leur fils en 1846.
Je vous livre le texte de cette délibération :
Délibération de la commune du Puy Notre Dame du 28 février 1853.
L'an 1853, le 28 février à une heure de l'après midi.
Sur la convocation spéciale de Monsieur le Maire, le conseil municipal de la commune du Puy Notre Dame s'est réuni en la salle de mairie.
Monsieur le Maire a donné connaissance au conseil d'une demande de plusieurs habitants de la commune auxquels il s'associe tendant à obtenir de l'administration supérieure l'autorisation de faire exhumer les restes de Monsieur Gallais, ancien prêtre, desservant la commune , pour les transporter dans la chapelle du cimetière.
Cette demande est motivée sur ce que Monsieur Gallais a non seulement laissé des souvenirs de bienfaisance gravés dans tous les coeurs mais encore parce que ce vénérable prêtre a sauvé des fureurs révolutionnaires en 1793 la belle église du Puy Notre Dame.
A cette époque néfaste, ce monument historique, qui fait aujourd'hui la gloire du pays, était mis aux enchères publiques pour être démoli, par les vandales de ce mauvais temps.
Monsieur Gallais fut alors le dernier enchérisseur et par conséquent l'acquéreur de l'église pour une somme de cinq à six mille francs.
Quand la tourmente révolutionnaire fut passée, il fut heureux de remettre la commune en possession du bâ timent qu'il venait de sauver, sans exiger le remboursement de la somme qu'il avait dépensé pour cet acte magnanime.
Le conseil municipal après avoir délibéré,
Considérant que c'est rendre un juste et légitime hommage à la mémoire de feu Monsieur Gallais que de transporter ses cendres dans la chapelle Saint Sauveur,
que cette exhumation ait lieu.
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La chapelle Saint Sauveur
Note complémentaire:
Le chef de l'état était l'empereur Napoléon III
Le maire de l'époque était Monsieur Charles Nau et son adjoint Philippe Pasquier
Les autres membres du conseil municipal : A Lamoureux, Louis Cotilleau, Jean Beauchereau, Leffet, Charles Desplaces, Louis Hunault, Henri Colleau, Jean Villers Roger Hyppolite, Trouillard, présent à la première réunion du conseil du 23 juillet 1852 qui ont juré obéissance à la constitution et fidélité à l'Empire
Autres membres : Mestreau, Falloux, Hery qui étaient absents et qui ont juré par écrit
BLOG
Lettre du Courrier de l'ouest
Savez vous pourquoi mon blog existe
Tout simplement parce qu'après ma première élection au Conseil général, j'ai éprouvé le besoin d'informer mes électeurs du travail effectué
En effet personne ne savait exactement les responsabilités que j'exerçais
J'étais le seul élu à l'époque à le faire quotidiennement et j'ai rapidement vu une fréquentation importante sur mon site
Lorsque j'ai décidé de ne pas me représenter, j'ai continué à donner des informations, limitées à mon Canton
Je pensais que mes lecteurs m'abandonneraient petit à petit mais c'est le contraire qui s'est produit
Mais de là à mettre en difficultés le principal journal local, il y a un grand fossé
Et pourtant il y a deux ans le quotidien m'a averti de ne pas publier des photos de ses articles ce qui est interdit
J'ai accepté et j'ai pratiquement arrêter de publier ce que le journal imprimait
Aujourd'hui je reçois une nouvelle interdiction en me citant les textes de loi
Je ne pense pas avoir abusé et j'ai donc vérifié sur toute l'année dernière ce qu'on me reprochait
Sur le premier trimestre j'ai effectivement publié un article sur le Thouet car je voulais répondre ce que j'ai fait immédiatement
Mes lecteurs connaissent mon acharnement contre l'arasement des barrages
Sur toute l'année il y a une moyenne d'un article par mois souvent pour annoncer une manifestation à venir
Bien entendu je vais me soumettre mais je n'ai pas eu l'impression de faire de la concurrence au quotidien
A la période d'internet où tout se partage, cette observation me semble assez surfaite
Ou alors j'ai mal apprécié mon pouvoir dévastateur
TOURISME EN SAUMUROIS
La Vélo Francette, itinéraire vélo
La Fédération Française de Cyclotourisme les Trophées pour les itinéraires vélo
Ces prix valorisent les initiatives et les infrastructures marquantes pour le développement de l'offre à vélo.
La Vélo Francette avait ainsi été désignée lauréate dans la catégorie Itinéraire en 2018.
Une belle reconnaissance pour ce parcours allant de la Normandie à l'Atlantique ouvert en 2015 et déjà récompensé en 2017 sur le marché néerlandais du titre de Véloroute de l'année 2017s.
La Vélo Francette s'étend sur 630 kilomètres entre Ouistreham et La Rochelle, sur 7 départements (Calvados, Orne, Mayenne, Anjou, Deux-Sèvres, VendÃée et Charente-Maritime) et 3 régions (Normandie, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine).
130 km en Anjou
Partir des plages de Normandie, descendre la vallée de la Mayenne, aborder l'Anjou et le Val de Loire, parcourir le Marais poitevin pour atteindre la côte Atlantique...
Avec ces étapes, La Vélo Francette a le goût de la France secrète et authentique, historique et gourmande, bucolique et naturelle.
En Anjou, La Vélo Francette, c'est une escale de 130 km de La Jaille-Yvon à Montreuil-Bellay, Le Puy Notre Dame et Vaudelnay, via Angers et Saumur.
L'itinéraire suit ici les rivières, de la Mayenne abritée des coteaux de schiste aux rives de la Loire et la vall"e saumuroise du Thouet.
Note de Dominique Monnier
Un peu d'historique
Comment est né le nom du parcours "La vélo Francette"
C'est la réunion de nombreux parcours créés par les départements
Ainsi pour le Maine et Loire il emprunte le Thouet , la Loire à Vélo et les bords de la Mayenne
Il fallait donc les relier pour rattacher ensemble 630 kilomètres
Un comité de pilotage fut donc créé avec des représentants de chaque département traversé
Je représentais l'Anjou avec quelques élus, des collaborateurs du comité du tourisme angevin et du Conseil Général
Ce comité était présidé par Gérard Zabatta, président du Comité du Tourisme des Deux Sèvres
Chaque département avait une mission, le Maine et Loire était chargé de s'occuper de la promotion
Il fallait donner un nom à ce beau parcours et le président Zabatta avait prévu une réunion pour le choisir
Le comité de pilotage fut convoqué au comité du tourisme angevin, place Kennedy à Angers, face au chateau
Le matin Laurent Boron, notre directeur départemental, recevait un appel du président Zabatta qui était alité pour cause de mauvaise grippe
Il me demandait à brule-pourpoint de le remplacer ce que je fis sans savoir que le choix serait difficile
En effet le cabinet qui s'était penché sur le sujet nous fit plusieurs propositions de noms classiques et un moins commun"La vélo Francette"
Curieusement les collaborateurs administratifs des Conseils Généraux étaient favorables à un nom plus ordinaire et ce sont plutôt les élus, d'ordinaire plus frileux, qui admettaient ce choix plus original
Après l'exposé des arguments de chacun, je mis les propositions au vote et "la vélo Francette" était née
Voilà comment la maladie d'un ami président des Deux Sèvres m'a permis de donner naissance avec succès au nom du parcours
LA POESIE DU JOUR
Poésie des carburants, c'est super !
Le plaisir d'essence.
Dans ce monde de brut
de moins en moins raffiné
nous passons Leclerc de notre temps
à faire l'Esso sur des routes pour,
au Total, quel Mobil ?
On se plaint d'être à sec,
tandis que le moteur économique,
en ce temps peu ordinaire,
est au bord de l'explosion,
dans un avenir qui semble citerne.
Il conviendrait de rester sur sa réserve,
voire, jauger de l'indécence de ces bouchons
qu'on pousse un peu trop loin.
Il y a des coups de pompes
ou des coûts de pompes
qui se perdent.
La vérité de tout cela sortira-t-elle du puits de pétrole ?
Qu'en pensent nos huiles ?
Peut-on choisir entre L'éthanol et l'Etat nul,
voilà qui est super inquiétant !
C'est en dégainant le pistolet de la pompe
qu'on prend un fameux coup de fusil.
Je vous laisse réfléchir sur cet axe-là
ou sur ces taxes-là ...
Bonne route à tous !
MONTREUIL BELLAY
Assemblée générale
Les vieux cailloux se réuniront lundi 27 janvier, de 19h à 21h,
à l'espace François Mitterrand, 1 place Aubelle
Elle est ouverte à tous les amateurs du Patrimoine
de Montreuil Bellay et des environs
Contact 02 41 52 44 23
asso.vieux.cailloux@orange.fr
SAINT MACAIRE DU BOIS
Théâtre
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MARDI 14 JANVIER 2025
LE PUY NOTRE DAME
Travaux , rue Notre Dame
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La deuxième tranche de travaux , rue Notre Dame, est commencée
Elle s'étend du carrefour de la route de Saint Macaire du Bois jusqu'à la collégiale
Les anciens trottoirs, couverts de nids de poule et de trous disparaissent chaque jour
Ils laisseront leur place à des sentiers pavés où il sera plus facile de circuler
Encore un peu de patience et nous découvrirons un magnifique centre bourg
Association du Patrimoine
J'ai retrouvé dans l'almanach paroissial de 1912 un second article original qui concerne non plus seulement le Puy Notre Dame mais la Sainte ceinture et son pélérinage
Il est écrit également par le curé de l'époque l'Abbé Tusseau.
Il a le mérite de raconter et de nous permettre de découvrir des anecdotes et un historique intéressant pour quelqu'un qui avait la mémoire d'un siècle avant notre présence
Le texte est rproduit dans son intégralité
Bonne lecture
Dominique Monnier
LA SAINTE CEINTURE DU PUY NOTRE DAME
au 18ème siècle par l’Abbé Tusseau
(paru dans l’almanach paroissial de 1912)
Nos archives paroissiales nous ont transmis le témoignage authentique de la profonde vénération que nos ancêtres avaient pour la Sainte Ceinture.
Nous savons que les miséricordes sans nombre de Marie dans son sanctuaire privilégié du Puy Notre Dame,
excitaient la ferveur des fidèles et les engageaient à venir dans ce lieu béni solliciter ses faveurs maternelles.
Les seigneurs et les princes avaient suivi l’exemple et l’entraînement de la foule ; aussi la renommée des bienfaits obtenus par attouchement de la sainte relique s’était répandue jusqu’à la Cour du roi de France.
Louis XIII et Anne d’Autriche, après vingt trois ans d’union stérile, avaient eu recours à l’intercession de la Reine du ciel ; ils avaient fait apporter la sainte Ceinture à Saint Germain en Laye, où résidait Anne d’Autriche, qui, après avoir revêtu deux fois ce glorieux palladium, donnait heureusement naissance à Louis XIV.
Le roi et la reine ne voulurent pas renvoyer sans récompense les deux chanoines qui avaient apporté la sainte Ceinture ; leur voyage fut largement rémunéré ; ils obtinrent des lettres-patentes leur conférant le titre d’aumôniers de la reine ; et le roi accorda pour le Puy Notre Dame l’exemption de l’impôt de guerre.
Enfin, deux mois après leur retour, les chanoines recevaient de la part du roi une magnifique châsse en argent vermeil, destinée à garder perpétuellement la Ceinture de la Vierge.
Quelques années plus tard, en 1642, Anne d’Autriche vint visiter la ville de Saumur, accompagnée du jeune dauphin.
Le Chapitre du Puy Notre Dame députa vers Leurs Majestés plusieurs chanoines pour les complimenter.
Pendant le discours académique prononcé au cours de la réception officielle, la reine, jetant des regards distraits sur la foule qui l’entourait, reconnut le chanoine de Saint-Christophe, Antoine Gourdault, un de ceux qui lui avait apporté la sainte Ceinture ; elle fit interrompre la harangue, et présentant le jeune roi, au bon chanoine :
« Messire de Saint-Christophe, voici un des fruits de votre Ceinture. »
Cet enfant devait être plus tard Louis XIV , couvrir la France de gloire et donner son nom à son siècle.
Après de si beaux et si glorieux hommages, qu’il semble qu’on ne puisse rien désirer de plus pour l’honneur de la sainte relique, celle-ci fut entourée plus que jamais du respect et de la vénération non seulement des habitants de la paroisse, mais des fidèles de tous les environs.
L’église du Puy Notre Dame devint, aux yeux des populations chrétiennes du Saumurois, comme l’arche sainte renfermant l’objet de leur dévotion et de leur amour ; les affligés la regardaient comme un lieu de refuge où ils aimaient à venir prier dans toutes leurs peines et les difficultés de la vie.
On exposait chaque jour la sainte relique sur l’autel ou la faisait biser aux fidèles, et, tandis que pour les offices ordinaires de la paroisse on ne brûlait que de la cire jaune, deux beaux cierges de cire blanche servaient à l’accompagner chaque fois qu’on la portait de la sacristie à l’église et de l’église à la sacristie.
Les offices étaient célébrés avec toute la splendeur et la pompe imaginables. Aujourd’hui, nous ne pouvons guère nous rendre compte de ces beaux offices où, à la majesté du chant, à la splendeur des cérémonies, s’ajoutaient l’éclat des en-voto, la richesse des ornements, le rayonnement de l’or et de l’argent.
Pendant plusieurs siècles, ce fut dans l’église du Puy, en l’honneur de la Sainte Vierge, un concert de louanges ininterrompu jusqu’à la tourmente révolutionnaire.
Aux jours de fête, un calice et un ciboire du plus grand prix servaient à la messe. Les mêmes jours, ou le riche reliquaire offert par Louis XIII dont nous avons parlé plus haut, on voyait devant la Ceinture, sur des tables en argent, la statue en pied du roi Louis XI, revêtu des insignes de la royauté ; les bustes des trois princes, ses enfants ; un grand modèle de la Sainte Chapelle de Paris, tout cela en argent massif, et de plus une poule en or, de grandeur naturelle, avec douze poussins de même métal, emblème de Notre Seigneur et de ses apôtres.
Les dignitaires du prieuré, , le chapitre, les chapelains et la maîtrise se joignaient au clergé paroissial pour chanter l’office en musique. Au milieu des vapeurs parfumées de l’encens, les voix fraîches et enfantines de la psallette alternaient avec les voix graves des chantres du chapitre, pendant que le grand orgue, jetant tout à coup sous les voûtes sonores ses grandes et mâles harmonies, portait jusqu’au trône de Dieu les hommages de tous les fidèles.
Cet orgue était placé au dessus de la grande porte, dans un immense jubé qui tenait toute la largeur de l’église
On y montait par l’escalier du petit clocher, aujourd’hui encore existant.
Le 6 octobre 1827, le prieur du Puy dom Valentin Pellion, fit marché, à Poitiers, avec Jean Oury, facteur d’orgues, pour la somme de 2700 livres.
Il écrivit en même temps à Charles Blondé, procureur de la Fabrique, pour proposer à l’assemblée des conclaves un organiste nommé Jean Chauvet, prêtre, pour toucher l’orgue, quand il serait posé.
Et le dimanche 17 octobre, sur les onze heures du matin, à l’issue de grand’messe, en présence de Maîtres Michel Fardeau, curé du Puy, Antoine Bienvenu, Maurice Garnier, Jacques Quétineau, chanoines, et d’un grand nombre des principaux habitants de la paroisse, le sieur Chauvet accepta la place d’organiste, promit et s’engagea de jouer des dites orgues, après qu’elles seront posées et mises dans l’église, tant aux matines des fêtes solennelles, grand’messes et vêpres, qu’aux jours de dimanches et fêtes de chaque année, et encore aux vêpres des vigilles tant des dimanches que fêtes chômables et s’acquitter du tout bien et fidèlement et à perpétuité.
Ce fait pour la somme de cent vingt livres tournois, aux charges néanmoins et protestations faites par les habitants qu’au cas que ledit Chauvet ne fut pas capable de son art, de le destituer et mettre hors de sa charge toutes fois et quantes que bon leur semblera
La galerie, les colonnes et le plancher destinés destinés à soutenir le buffet d’orgue furent construits par Amelot et Simon Ecot, menuisiers à Poitiers ; ils coûtèrent 641 livres. Le plan en fût dressé par le facteur Ourry, en présence de Me Baillargeau, notaire au Puy, qui rédigea l’acte du marché. Ce fût dans cette même année, 28 mai 1628, que le comptable de la Fabrique alloua une somme de 95 livres à Jacques Malécot, blanchisseur, pour avoir blanchi les trois premières voûtes et les deux premiers piliers de l’église.
Cet horrible badigeon, dont il reste encore malheureusement des traces sur quelques chapiteaux, fût enlevé, en 1851, au moment de la restauration des colonnes.
Les fêtes liturgiques, en particulier celles de la Sainte Vierge, se célébraient donc au Puy avec une solennité que facilitaient les grandes richesses de l’église et le nombreux clergé établi par Louis XI. Tous les ans ont faisait venir quelques religieux pour annoncer la parole de Dieu aux populations de l’Anjou et du Poitou qui s’y rendaient en foule, principalement à la fête de la Sainte Ceinture, le 31 août, aux quarante heures qui avaient lieu à l’Assomption, pendant l’Avent et le Carême.
En l’année 1654, les habitants du Puy furent témoins d’une espèce de prodige, qu’on aurait peine à croire s’il n’était expressément relaté dans les archives de la Fabrique. Un petit prédicateur de 7 à 8 ans se fit entendre, pendant 5 jours, dans l’église du Puy, à la grande satisfaction du clergé et du peuple. Cet enfant, dont on regrette de ne pas connaître le nom, était accompagné de son père et d’un serviteur. Le trésorier de la Fabrique paya 14 livres au sieur Charles Falloux, hôte du Lyon d’Or, pour la dépense qu’ils firent en sa maison pendant leur séjour au Puy.
L’ardeur et le zèle des fidèles pour assister aux processions n’étaient pas moindres que pour entendre la parole de Dieu.
Chaque année, le jour de la Saint Louis, le 25 août, la paroisse faisait une procession et célébrait un service pour le repos de l’âme de Louis XI .
C’était un acte de reconnaissance envers ce généreux bienfaiteur, à cause de tout ce qu’il avait fait en faveur du Puy.
Tous les ans à la Sainte Eutrope, le 30 avril, on allait en procession à la chapelle du Rozay, sur la paroisse du Vaudelnay. Le mardi de la Pentecôte, on allait à l’Abbaye d’Asnières.
Le vendredi devant le dimanche des Rameaux, il avait procession à Notre Dame de Pitié ; c’était une chapelle érigée en l’honneur de Notre Dame des Sept Douleurs au milieu du carrefour de la Paleine.
Ruinée et saccagée par l’impiété révolutionnaire de 1793, elle fut reconstruite lorsque Napoléon 1er rendit la paix à l’Église de France ; mais elle ne devait pas subsister longtemps.
En 1833, Mr Leroy, maire du Puy Notre Dame, présenta au Conseil municipal une pétition dans laquelle les officiers de la Garde Nationale demandaient qu’on fit démolir la chapelle, arracher les arbres et niveler la place, afin d’y pouvoir réunir la Garde Nationale pour les revues et les exercices militaires, ce qui fut arrêté et exécuté.
Il y avait encore sur la place de la Paleine un beau calvaire avec croix de mission.
La croix fut profané et abattue pendant la révolution de 1793 et sa base disparut en même temps que la chapelle, en 1833.
Les processions des Rogations se rendaient ordinairement aux églises des paroisses voisines : à Saint Martin de Sanzais, à Saint Pierre de Bagneux, à la chapelle de Baugé, à Notre Dame de la Prée en Brignon, à Ferrières, à Saint Pierre du Vaudelnay, à Saint Hilaire de Rillé.
Il y avait en outre des processions extraordinaires à des distances effrayantes pour la tiédeur et la mollesse de nos jours.
Au mois de novembre 1668, un grand nombre d’habitants du Puy se rendent processionnellement aux Ulmes de Saint Florent, en suite du miracle de l’apparition de Notre Seigneur au Saint Sacrement de l’autel.
Le comptable de la Fabrique alloue aux porteurs de croix, bannière, eschilettes, etc, qui assistent à cette procession, 7 livres 15 sols pour leur dépense.
Citons, pour mémoire, une procession de la paroisse du Puy Notre Dame aux Ardilliers de Saumur en 1612 ; une autre à Saint Martin de Candes, le 23 juin 1613; une à Notre Dame de Recouvrance ; une à Notre Dame des Gardes, près de Cholet, en 1625 ; une, à Saint Pierre de Saumur, en 1678, à l’occasion de la canonisation sz Saint Pierre d’Alcantara ; une à Notre Dame de Liesse à Fontevrault, en 1595 etc...
Le bien-être qui nous procure aujourd’hui tant de confortable, la facilité avec laquelle nous voyageons en voiture, en chemin de fer, et même en auto, nous ont fait perdre l’habitude de la marche à pied, et nous regardons comme un tour de force ce qui n’était qu’un jeu pour nos pères.
De plus, leur foi agissante était pour eux un stimulant qui n’a plus d’efficacité dans nos âmes tièdes et languissantes ; et notre nature indifférente à tout ce qui est de la religion éprouve un frémissement à la seule pensée d’un pareil voyage accompli à pied, le chapelet à la main. Nous admirons ces chrétiens de vieille roche, mais nous ne voulons pas les imiter. Sans doute, nous n’avons pas renoncer à l’espoir d’aller les rejoindre au ciel, mais nous voulons nous y rendre dans la voie large et facile des plaisirs et des jouissances, et non dans le sentier rude et étroit de la pénitence et de la privation ; chaque jour, nous mourons en riant parce que nous ne comprenons plus la parole de Notre Seigneur : le royaume du ciel ne se prend que par la violence c’est à dire la mortification, la pénitence.
Cette ferveur dont les habitants du Puy donnaient autour d’eux un si bel exemple, les populations des environs la partageaient avec eux.
La Revue du Maine et de l’Anjou nous apprend que, le 31 août de chaque année, se célébrait dans l’église du Puy Notre Dame la fête de la Sainte Ceinture.
Ce jour là, toutes les richesses du Trésor paraient les autels de la basilique ; les maisons à plus d’une lieue à la ronde étaient pleines de voyageurs accourus de toute part pour assister à cette belle solennité.
Les champs environnant le Puy ressemblaient à un vaste camp rempli de pèlerins, qui, tous, ne s’éloignaient jamais sans avoir baisé la précieuse relique ;ils lui faisaient toucher des chapelets, des croix, des médailles, des rubans, des galons ; et toujours, le lendemain de la fête, le Chapitre avait à enregistrer quelque nouveau miracle opéré par l’attouchement de la Sainte Ceinture.
Cette vénération que l’on avait dans tout le pays pour notre relique insigne se manifestait encore à distance par des signes extérieurs.
Rien de plus beau et de plus glorieux pour notre église, que cet hommage public de toutes les paroisses environnantes rivalisant entre elles de foi et de ferveur, et formant autour d’elles comme une ceinture, une couronne de confiance et d’amour ; dans leurs processions, prêtres et fidèles s’inclinaient avec respect vers le sanctuaire de la Sainte Ceinture, ils se signaient à sa vue et s’arrêtaient pour saluer la Bonne Dame du Puy en chantant le Salve Regina. Du plus loin que les pieux pèlerins apercevaient la ville de Marie, construite sur une éminence, et la flèche de l’église qui faisait sa gloire, ils se jetaient à genoux et récitaient la Salutation angélique.
C’était également passé en usage parmi les habitants de la paroisse, et j’ai connu des vieillards qui se rappelaient encore l’avoir vu pratiquer communément dans leur enfance.
Dans le chemin qui va de la Croix-Gloriette à Chavannes par le Haut-Buard, l’endroit où se récitait cette prière avait pris et a gardé jusqu’à nos jours le nom de sentier de l’Ave. Quelques paroisses des environs, je citerai Tigné comme exemple, ont conservé l’habitude plusieurs fois séculaire, de s’arrêter aux jours des processions, à un endroit de la route où l’on aperçoit la flèche de notre église, et de chanter un Salve Régina , tout le monde tourné vers le Puy.
La dévotion des pèlerins envers la Sainte Ceinture devait nécessairement exciter leur générosité à l’égard de l’église et provoquer leur reconnaissance pour les bienfaits reçus.
Nous allons en raconter quelques traits choisis parmi les plus édifiants.
C’était sur la fin du règne de Charles VI, en1421, Guérin, seigneur des Fontaines, dans la paroisse des Verchers, profondément touché des malheurs de la France, entreprit de chasser les Anglais de l’Anjou. La Bonne Dame du Puy reçu la prière du valeureux guerrier , elle l’exauça.
Guérin attaqua l’ennemi près du Vieil Baugé, le 22 mars, la veille de Pâques ;
il le défit complètement et tua de sa propre main le duc de Clarence, frère du roi d’Angleterre. Plus terrible que la faux au jour de la moisson, le glaive de l’armée angevine coucha par terre l’élite de la noblesse de l’Angleterre ; la bannière du duc tomba aux mains du Seigneur des Fontaines, et, dans sa reconnaissance, il vint en faire solennellement hommage à sa divine protectrice, dans son sanctuaire du Puy. On put voir, pendant plusieurs siècles, ce glorieux trophée suspendu aux voûtes de l’église.
En 1620 le protestantisme promenait la dévastation partout dans notre belle France, le noble royaume de Marie. Une assemblée générale de Huguenots, tenue à La Rochelle, malgré la défense du roi, rejetait ouvertement l’autorité royale, proclamait le règne et la religion des Réformés, et appelait tous les calvinistes aux armes pour s’emparer du gouvernement de la France.
C’étaient les guerres de religion qui recommençaient, et aucun bras ne se sentait assez fort pour terrasser cette insurrection subite. Alors la Vierge puissante prit en pitié son peuple en détresse ; elle inspira à Louis XIII pendant le siège de La Rochelle, qui était comme le boulevard du protestantisme dans l’ouest, de recourir à sa vénérée ceinture.Le pieux roi mit donc sous la garde de la Bonne Dame du Puy le succès de ses armes.
La prise de La Rochelle par l’armée catholique eut pour résultat la mort du protestantisme dans la France, comme parti politique. Il eut beau s’agiter encore quelques temps:vaines convulsions d’une agonie tourmentée. Ses jours étaient désormais comptés ; le dernier ne devait pas être loin. La paix d’Alais (28 juin 1629) proclama le triomphe définitif de la religion catholique dans notre pays, et les dévots de la Sainte Ceinture purent encore voir de beaux jours.
A l’exemple de Louis XIII, le duc de la Trémouille connut heureusement les bienfaits de la relique du Puy. Séduit un instant par les erreurs de Calvin, il abjura le protestantisme en l’année 1670, et fit profession dans la foi catholique dans l’église cathédrale d’Angers, entre les mains de Mgr Henri Arnauld, évêque de cette ville, d’une manière si édifiante qu’il causa sans doute autant de joie aux anges du ciel qu’il en avait procuré aux bons catholiques sur la terre.
Après son retour dans l’église catholique, il vint au Puy Notre Dame en action de grâces, reconnaissant qu’après Dieu il était redevable de sa conversion à la toute puissante intercession de la Sainte Vierge ; et, comme il aperçut, en visitant le trésor de cette église, un calice magnifique au bas duquel était en relief les armes de sa maison, il témoigna un sensible plaisir de trouver ce présent que ses prédécesseurs, ducs de la Trémouille, seigneurs de Thouars, avaient donné au Puy pour y célébrer la messe dans la religion qu’il venait d’embrasser.
Les religieuses du couvent de la Fougereuse, avaient été obligées de quitter leur monastère et étaient venues s’établir dans un château appelé la Touche-d’Illerin, près Argenton Chateau, où elles séjournèrent l’espace de sept à huit mois.
En reconnaissance de leur guérison, elles envoyèrent à l’église du Puy une lampe d’argent avec les deux lettres suivantes :
A Messieurs les Doyen, chanoines et chapitre
de l’Église royale du Puy Notre Dame
De la Fougereuse, 6 septembre 1682
Messieurs
La dévotion que nous et notre communauté avons à la Sainte Vierge, et les assistances que nous en avons tirées, nous ayant porté à lui vouer une lampe d’argent, le respect que nous avons pour la sainte relique que votre église a l’honneur de posséder, et la piété qui paraît dans votre célèbre Chapitre nous l’a fait préférer à tout autre, espérant avoir part à vos saintes prières.
C’est la grâce que nous vous demandons et, celle d’agréer que cette lampe brûle, un an durant, devant le grand autel de votre église.
Nous avons donné ordre à notre procureur de satisfaire ce qu’il faudra pour cela.
Je suis avec bien du respect, Messieurs, votre très humble servante.
Soeur Marie Turpin, supérieure
En même temps, cette bonne religieuse écrit au chanoine-chantre pour le prier d’agréer cet ex-voto, avec les conditions qu’elle désire y mettre.
A Monsieur le Chantre du Puy Notre Dame, en Anjou
De la Fougereuse, 6 septembre 1682
Messieurs
Je suis si persuadée de votre générosité et de celle de votre illustre Chapitre, que je me promets facilement que mon présent sera bien venu : au moins est il offert avec bien du zèle et de l’affection.
Je le souhaiterais plus considérable, il y aurait plus de joie à vous le présenter.Vous nous obligerez fort que cela fut écrit sur les registres de votre Chapitre, afin que nous ayons part à vos saintes prières. Je vous supplie très humblement de nous accorder la faveur que j’estime beaucoup.
Je suis très parfaitement, Monsieur, votre humble servante.
Soeur Marie Turpin, supérieure
Outre cette lampe d’argent donné par le couvent de la Fougereuse il y en avait encore, attachés aux murs du sanctuaire ou suspendues aux voûtes, quelques autres offertes par la piété et la reconnaissance des fidèles ; l’une d’elles était un présent de la duchesse de Brissac.
Les siècles suivants n’ont rien ôté à la glorieuse Ceinture de sa vertu merveilleuse, pas plus qu’ils n’ont pu diminuer la puissance de Marie ; par conséquent, imitons nos pères dans leur foi et leur confiance en la sainte Ceinture et, comme eux, nous en ressentirons les bienfaits innombrables.
L TUSSEAU
Curé du Puy Notre Dame
LUNDI 13 JANVIER 2025
LE PUY NOTRE DAME
Revue de presse du Courrier de l'ouest
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LE COUDRAY MACOUARD
Voeux de la municipalité
Samedi dernier la salle des fêtes étaient pleine pour les voeux de la municipalité
On évalue à 200 personnes le nombre ce qui est remarquable pour la commune
Entouré de son conseil municipal, la première adjointe a présenté les voeux au nom de tous à Monsieur le Maire Gérard Police
Ce dernier a repris les gros points des chantiers en cours
Les travaux de réhabilitation de l'annexe de la mairie sont presque terminés
Il restera ensuite la mairie
Le coût total du chantier s'élève à 550.000€ subventionné à 80%.
Le second chantier concerne plus particulièrement le département
Il s'agit de la sécurisation de la RD 347 avec création d'un double giratoire qui devrait être mis en service en fin mars prochain
Le montant des travaux est de 440.000€
De son côté la commune a en charge les trottoirs pour 40.000€
Il sera également réalisé l'implatation des jeux pour les petits et quatre terrains de pétanque, à côté du City Parc et du skate Parc
LE THOUET
Vu sur le site de Montreuil Bellay passionnément
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Spectaculaire crue du Thouet aujourd’hui à son pic certainement sauf si « lâcher » au barrage en amont.
Les îles sont totalement recouvertes principalement celle des Nobis sous une belle épaisseur d’eau !
Un bruit de torrent par endroits surtout aux chaussées, des routes coupées et submergées, une forte crue c’est certain.
Pourtant on est encore assez loin de 1983 alors que l’eau est venue lécher les marches du restaurant « L’auberge des Isles » et que cette même eau traversait la route face à l’île des Nobis pour venir affleurer les fenêtres de la « Fermette ».
Néanmoins tout le monde conviendra qu’il suffit avec ces précipitations !
Il restera donc quelques photos pour témoigner de cet épisode météorologique pluvieux conséquent en espérant qu’il n’y ait pas trop de dégâts chez ceux qui sont exposés.
Un événement qui a attiré de nombreux curieux du phénomène, les photos ne vont pas manquer !
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