REACTION SUR LE CHATEAU DE MONTSOREAU
Suite à l'article du Courrier de l'Ouest du 18 Juin

Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler

C'est ce proverbe qu'auraient du répéter Frédéric Beaste et Sophie Saramito avant de parler de Montsoreau.
En effet le président Gillet vient de dévoiler le choix du département pour le château.
C'est cette possibilité connue des conseillers généraux du mandat qui vient de se terminer dont tous ont su rester discrets pour ne pas faire échec à ce beau projet d'envergure internationale.
La présidente du comité régional du tourisme ne faisait aucun procès d'intention dit elle mais s'interroge fortement sur une décision dont elle n'avait aucune connaissance.
Comme il est devenu une habitude à gauche et c'est une ligne de conduite constante, on met en avant Terra Botanica présentée comme une mauvaise gestion sans parler des 70 personnes qui y travaillent et des retombées économiques sur l'agglomération d'Angers.
Par contre le mot de privatisation semble être l'épouvantail comme une pancarte en tête d'une manifestation
Je m'interroge également de savoir si je n'ai pas perdu mes notions de droit car jusqu'à nouvel ordre un bail emphytéotique de 25 ans n'a jamais été considéré comme une aliénation.
Et puis dois je rappeler que les plus grands politiques qui ont utilisé les artifices de la privatisation ont été Mitterand et Jospin.
Le projet de la région était à but culturel, je me réjouis aujourd'hui que le département vous donne raison par son choix et cela va bien sûr rassurer la population puisque telle était votre inquiétude.
Quant à Frédéric Béaste qui avait peur de la braderie des bijoux de famille, il doit être rassuré.
Le privé n'est pas un étranger, le département n'aura pas un loyer de 200.000€ comme le soi-disant modeste investissement de la région à Fontevraud mais il économisera une somme identique d'entretien annuel mais qui sera loin de compenser malheureusement les sommes dues par l'état à la collectivité pour l'APA, le RSA et la PCH .
Et puis comme lui aussi parle de Terra Botanica et de sa gestion, pourrait il me dire combien coûtait annuellement sous sa mandature à la ville d'Angers la gestion du théâtre du Quai.
Il est vrai que la culture n'a pas de prix.

Dominique Monnier
Ancien président du Comité départemental du Tourisme

Montsoreau. De l'art contemporain s'installe au château

Le collectionneur international Philippe Méaille va faire du château de Montsoreau un centre d’art contemporain, avec les œuvres du collectif Art and Langage.

Il y a un an, Philippe Méaille, collectionneur, a proposé de faire dialoguer l’architecture du château de Montsoreau, une commune de 465 habitants, avec les œuvres d’Art and Langage dont il est le spécialiste international.

Des visites moins rigides

Art and Langage est un collectif d’artistes qu’on peut considérer avoir été, dans les années 1960, à l’origine de l’art conceptuel. « La plupart des Å“uvres demandent un effort de compréhension », remarque Philippe Méaille.

Il projette de travailler en partenariat avec les étudiants des écoles des Beaux-arts, pour imaginer des visites moins rigides qu'ailleurs. Des artistes d'Art and Langage se sont également montrés prêts à coopérer et venir en Anjou.

Ouverture toute l'année

Philippe Méaille a prévu d’investir au minimum à 2 millions d’euros de travaux d’aménagement.

Le collectionneur a l’intention d’ouvrir le château toute l’année. « Montsoreau ne sera pas un musée, mais un centre d’art contemporain qui alliera patrimoine, culture, et tourisme. »

FESTIVAL BD DE MONTREUIL BELLAY

Réponse de Dominique Monnier à Marc Defois

J'ai lu dans la presse que le président du festival BD de Montreuil Bellay avait indiqué que le département n'avait pas subventionné cette manifestation pour l'année 2015.
Le Festival de Montreuil-Bellay a été par le passé systématiquement subventionné par le Département, dans le cadre de l’enveloppe de 50 000 € dédiée chaque année à la Convention d’animation et de développement culturel (CADC) conclue avec le Pays Saumurois.
Jusqu’à la convention 2013/2014, il a ainsi bénéficié d’une aide départementale de :
- 3 000 € sur la saison 2010/2011
- 2 000 € sur 2011/2012
- 3 000 € sur 2012/2013
- 3 000 € sur 2013/2014.
Quand, en janvier 2014, le Pays saumurois a fusionné avec le SCOT du Grand Saumurois pour devenir le Syndicat mixte du Grand Saumurois, ce dernier a repris la gestion de la CADC 2013/2014 en cours. Le Bureau du Grand Saumurois s’est ensuite prononcé en faveur de la poursuite de ce partenariat pour l’élaboration de la CADC 2014/2015, le syndicat se posant comme instance de coordination, d’animation et d’échange entre les quatre EPCI et étant désormais signataire de la convention.
Il est ainsi devenu l’interlocuteur du Département, auquel il a soumis pour la CADC 2014/2015, un programme d’actions dans la perspective à terme d’un projet culturel à l’échelle du Grand Saumurois. Les échanges ont donc porté sur des choix prioritaires à effectuer entre les différentes opérations proposées par le Grand Saumurois pour un financement départemental.
Le festival de BD de Montreuil-Bellay n’y figurant pas, le Département n’a donc jamais eu à se prononcer sur une quelconque demande.
A la demande du responsable de la convention culturelle, le département a appelé M. Defois, le Président du Festival. Il a expliqué que par deux fois, il avait fait des démarches auprès des responsables du Grand Saumurois pour appeler leur attention sur sa manifestation 2015, sans recevoir de réponse.
Il lui a été rappelé qu’à leur décharge, il s’était agi d’une année de transition.
Il lui a également été reprécisé que le Département ne pouvait évidemment se prononcer que sur les dossiers qui lui étaient proposés par la collectivité signataire de la CADC, habilitée à faire des choix préalables sur son territoire.
Le Festival de BD n’ayant pas été retenu, le Département n’avait tout simplement pas eu à se prononcer sur une aide, qu’il n’avait d’ailleurs jusqu’alors jamais refusée.
Je suis désolé que le département dans le discours d'inauguration soit désigné comme responsable alors qu'il n'aurait jamais du être dénoncé.
Je regrette cette attitude pour une manifestation que j'ai toujours soutenue lorsque j'étais conseiller général

Dominique Monnier

Note de Dominique Monnier:

Je rappelle la réponse que j'avais faite au mois de mai à Monsieur Blanc sur le même sujet que je transcris littéralement et que j'ai également complétée

Bravo Monsieur le Président du Conseil Départemental pour votre réponse
Trop, c'est trop
Monsieur Grégory Blanc, chef du groupe de la minorité au Conseil Départemental, ne manque pas de culot
Tous ses candidats aux dernières élections ont fait campagne en indiquant qu'il fallait que le futur Conseil Départemental se recentre sur ses compétences obligatoires
Mesdames et Messieurs les électeurs, reprenez tous les prospectus de chacun des candidats
Eh bien le financement de l'aide aux vacances n'est pas une obligation, ni une compétence obligatoire
Bien entendu Monsieur Blanc peut se targuer aujourd'hui d'avoir voter contre
Mais pourrait il me préciser quel budget de 800 millions d'euros annuel a t'il voté depuis 7 ans?
AUCUN !!!
Il n'a donc pas voté le budget social, ni celui des routes ( ce n'est donc pas lui qui soutient le BTP), pas plus que celui de l'économie, du tourisme, de l'agriculture ou de l'environnement
Avec des raisonnements comme les siens, on peut supprimer le Conseil Départemental
Heureusement pour les bénéficiaires du RSA, de l'APA ou de la PCH, seuls les conseillers de la majorité ont voté le budget
Cela nous a permis de subventionner les communes pour développer leur projet dans les compétences obligatoires et même facultatives et de régler à chacun les allocations que l'Etat a mis à la charge de la collectivité, sans les compenser intégralement comme il s'y était engagé
Alors Monsieur Blanc au lieu d'attaquer le président Gilet, adressez vous à votre ami Monsieur Hollande pour défendre le budget du Conseil Départemental dont vous êtes membre
En obtenant les compensations promises, vous rendrez service à l'Anjou et à ses entreprises

En complément quand verrons nous un chef de groupe de la minorité responsable
L'argument de Terra Botanica ne veut rien dire. La décision de créer ce site a été prise à la quasi unanimité des conseillers généraux de la majorité comme de la minorité et pendant une période de croissance ignorant à l'époque la crise qui est advenue par la suite mais avec la création de 70 emplois et des retombées économiques pour l'agglomération d'Angers
De plus elle a permis au département d'obtenir qu'il soit pôle de compétitivité mondial du végétal
Qui est à la tête de l'état aujourd'hui si ce n'est vos amis de la minorité qui étranglent financièrement aujourd'hui les départements
Si les 11 millions d'euros de non compensation du RSA pour 2015 étaient versés, le conseil départemental n'aurait aucun souci pour financer les centres de loisirs
Alors quelle solution proposez vous Monsieur Blanc, une augmentation des impôts? le recours à l'emprunt ?
Vous êtes le premier à dénoncer ces mesures, tout en réclamant plus, toujours plus.
Alors il faut diminuer les actions d'autres commissions, par exemple l'entretien des routes dont le délai est passé de 10 à 18 ans!
Ce n'est pas raisonnable
Alors de grâce arrêtez la politique politicienne non constructive et essayez de collaborer avec la majorité pour le bien de tous
Il faut dire la vérité et arrêter de promettre ce qui n'est plus réalisable.
C'est ce qu'attendent les électeurs

Dominique Monnier
Ancien Conseiller Général

LU ANGERS MAG INFO



Dominique Monnier et Véronique Maillet

Une présidente pour Anjou Tourisme

Rédigé par Yannick SOURISSEAU - Le 01/06/2015
Anjou Tourisme se féminise.
Véronique Maillet, conseillère départementale et maire de Bouchemaine succède à Dominique Monnier à la tête de la structure touristique du Maine-et-Loire, en tandem avec Philippe Chalopin, vice-président du département en charge du tourisme. Sa prise de fonction a eu lieu jeudi dernier devant une centaine d’acteurs touristiques de l'Anjou.

Illustration parmi d'autres de l'instauration de la parité au sein du nouveau Conseil Départemental, c’est une femme, Véronique Maillet, maire de Bouchemaine, qui a été nommée jeudi dernier, présidente d’Anjou Tourisme, la structure qui regroupe désormais le Comité Départemental du Tourisme et la Fédération départementale des offices de tourisme-syndicats d’initiative de l'Anjou. Elle succède à Dominique Monnier, lequel a assuré la présidence pendant 11 années sur les 14 passées au sein de la structure chargée de piloter le tourisme en Maine-et-Loire.

Évoquant ses souvenirs et notamment les travaux réalisés avec Laurent Boron, le directeur d’Anjou Tourisme, ce n’est pas sans émotion que Dominique Monnier a laissé sa place : « Mon premier mandat que je qualifierai de découverte n’a pas été le plus enthousiasmant. Par contre les suivants ont été passionnants ».

Que de chemin parcouru pour ce notaire, maire du Puy Notre-Dame jusqu’en 2008, élu conseiller général en 2001 et nommé à la tête du Comité Départemental du Tourisme, par le président Lardeux, suite au rassemblement européen de plus de 2 500 camping-cars qu'il avait organisé dans sa commune. « Un événement soutenu à l’époque par le Conseil Général et qui a retenu l'attention du président. C'est ce qui m'a permis d’accéder à ce poste », se souvient Dominique Monnier.

C’est à lui que l’on doit également la venue de Laurent Boron, l’actuel directeur. « Je le connaissais bien pour avoir travaillé avec lui à Saumur. Il a mis de l’huile dans les rouages et nous a permis de renouer des relations de confiance avec tous nos partenaires ».

« Le tourisme est un levier du développement économique, créateur d’emploi et de profit pour tous les acteurs du tourisme » - Véronique Maillet

Le président se remémore également l’absence de l’Agglomération d’Angers dans le Comité Départemental du Tourisme il y a sept ans. « Christophe Béchu m’avait alors demandé comment faire pour faire rentrer l’Agglo dans le Comité. Impossible le vote était terminé. C’est là que j’ai eu l’idée de proposer une modification des statuts de façon à faire entrer les offices de Tourisme quatre étoiles d’Angers, Cholet et Saumur comme membres permanents. Cela nous a permis d'apaiser les tensions par la suite ». Si Dominique Monnier a contribué à la mise en place du schéma touristique, à la notion d'identité avec le slogan « Anjou, cultivons l'émotion » et au développement de la qualité de l’accueil en Anjou, on lui doit également l’entrée au Conseil d’administration de l’hôtellerie de plein air, « un élément important du tourisme angevin, mais qui était ignoré à l’époque ».

S’il garde le souvenir d’une ambiance sereine au sein « d’un Comité dynamique avec un bon état d’esprit », le budget confortable dont il disposait lui a permis de faire avancer les choses. « Ma remplaçante n’aura pas autant de moyens financiers », soulignait-il avant de quitter sa place. « Mais nous avons pratiquement atteint tous les objectifs du schéma touristique que nous nous étions fixés il y a 7 ans ». Un schéma ambitieux que le tandem Monnier – Boron aura mené à son terme, faisant de l’Anjou un territoire attractif, avec une offre compétitive et de qualité.

Véronique Maillet qui reprend les rênes va devoir poursuivre l’action engagée en partenariat avec les grandes villes, les communautés de communes et la région des Pays de la Loire. « Le tourisme est un levier du développement économique qui représente 7 % du PIB national, 9% dans le département, créateur d’emploi et de profit pour tous les acteurs du tourisme », soutient la nouvelle présidente. « Comme l’a souligné mon prédécesseur, j’aurai moins de marge de manÅ“uvre (financière : NDLR), mais nous sommes dans la simplification », et donc moins de dépenses.

Anjou Tourisme quittera les locaux de la place Kennedy en 2017 pour rejoindre l’ensemble Foch en cours de construction. Le bâtiment actuel, relativement bien placé, propriété du département, sera certainement mis en vente.

Le poids du tourisme en Maine-et-Loire
911 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont 500 millions d’euros pour Angers et sa région ainsi que Saumur et sa région.
13 000 emplois directs et indirects (tous types de contrats).
plus de 2 300 000 touristes et 9 167 000 nuitées (marchandes et non marchandes) chaque année en Anjou,
une capacité d’accueil touristique départementale de 92 460 lits : 44,5 % de lits marchands et 55,5 % de lits non-marchands (résidences secondaires),
78 % de touristes nationaux et 22 % de touristes internationaux. Britanniques et Néerlandais sont en tête des clientèles internationales (respectivement 47 % et 25 %), deux marchés secondaires, Allemagne et Belgique (10 et 7% des clientèles étrangères). 3 principaux marchés émetteurs pour les touristes français : région Parisienne, Grand Ouest et Nord,
une augmentation de 8 % depuis 2004 de la capacité d’accueil touristique marchand dans le département,